Amour contre amour

Publié le par Domi

Il y a sûrement des malheurs plus grands, que de ne plus avoir ton petit corps chaud dans mes mains, ne plus sentir ta tête dans mon cou, ne plus entendre ta voix, ne plus sourire de tes mouvements d'humeur, ne plus te rassurer et calmer tes peurs. Pourtant tout ça c'était de l'amour.

Pour me consoler on m'a donné des mots à lire, pour mes yeux. Des mots à entendre, pour mes oreilles. Une épaule pour mettre ma tête, des douceurs pour ma bouche, des baisers pour ma peau. Et tout ça c'était de l'amour.

Alors oui, bien sûr, il y a des malheurs plus grands. 

Publié dans poésie à deux balles

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